7 juillet 2006
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La conférence-débat a porté sur le rôle des associations dans la prise de conscience identitaire, seulement on ne pouvait envisager aborder une conséquence sans pour autant en rappeler les causes.
Ainsi une première partie abordait les différents contextes
idéologiques et politiques, du début du Nasseriseme, passant par le baasisme et bien sur le panarabisme, et notamment leurs conséquences directes sur la politique qu'allait adopter le Maroc, en l'occurrence l'arabisation.
Afin de concrétiser les méfaits des ces courants, Takfarinas a essayé de faire un survol du paysage linguistique au Maroc ; de l'interactivité des diverses composantes linguistiques, avec leurs statuts respectifs, et surtout leur impact négatif tant sur l'amazigh entant que langue, mais également sur l'amazigh entant que peuple.
Une seconde partie, présentée par notre Anir, nous a permis de
Constater la riposte amazighe, à travers la mobilisation des premières associations amazighes, suivi par la création du Mouvement Amazigh, tout en mettant en relief l'impact des certains évènements tel le Dahir Berbère, le Manifeste Amazigh de M. Chafiq, Le Printemps Berbère en Kabylie et ses répercutions sur le Maroc etc..
De l'époque de Hassan II jusqu'à nos jours, Anir, a tracé l'évolution
de la question amazigh, parfois suite à des contextes internes ou externes.
La troisième, en forme de débat, a abordé le rôle des associations en
essayant de redécouvrir la stratégie, le positionnement et l'impact des associations amazighes par rapport, d'abord à la dichotomie
Maroc/amazighité puis france/ citoyenneté.
Le débat, plaisant, a débordé de plus d'une heure.